À Victoriaville, comme à Longueuil, les réalités du territoire façonnent les décisions publiques. Le Québec compte 1 108 municipalités, chacune avec sa culture, ses priorités, ses défis. Et pourtant, la majorité prennent des décisions sans accès direct à une expertise scientifique adaptée à leur contexte. Dans un monde où l’abondance d’information rivalise avec la complexité des enjeux, il est urgent de créer des passerelles durables entre science et politique municipale. Cela commence par une science disponible en français, compréhensible dans la langue des personnes élues, mais aussi dans leur réalité. C’est pourquoi, à l’aube des prochaines élections municipales, nous proposons que les candidates et candidats intègrent dans leur programme la création de conseils scientifiques municipaux.